venerdì 16 marzo 2012

Le parement d’autel des Cordeliers de Toulouse

Le parement d’autel des Cordeliers de Toulouse: anatomie d’un chef-d’œuvre du XIVe siècle
du 16 mars au 18 juin 2012
Plein tarif: 4 € - Tarif réduit: 2 €
Le ticket donne accès à la visite des collections permanentes
Brodé d'or et de soie, le parement d'autel du musée Paul-Dupuy est un véritable chef-d'œuvre de l'art textile du XIVe siècle. Sur une longueur totale de 2,67 m, il développe en 26 scènes, l’histoire du Christ dans laquelle viennent s'intercaler des figures de saints, parmi lesquels une place privilégiée est accordée à saint François, le fondateur de l’ordre des Cordeliers.
L'exposition permet de tirer les fils de son histoire en abordant ses différents aspects historiques et artistiques. Présentée avec des œuvres de la même époque - broderies, enluminures, sculptures -, cette peinture à l’aiguille offre l'occasion de pénétrer dans l'univers fascinant du Moyen Âge.
AUTOUR DE L'EXPOSITION:
Conférences:
mercredi 21 mars, 15h30  «Le parement d’autel des Cordeliers et son contexte artistique»
mercredi 6 juin, 15h30 «L’enluminure à Toulouse à l’époque du Parement d’autel»
par Maria-Alessandra BILOTTA, commissaire de l’exposition. Docteur en histoire de l’art du Moyen Âge, ses recherches portent sur l’illustration du livre au Moyen Âge, et notamment sur la production de manuscrits enluminés dans le Midi de la France (en particulier à Toulouse, à Montpellier et à Avignon) entre la fin du XIIIe et la première moitié du XIVe siècle. gratuit.

Musée Paul-Dupuy
13 rue de la Pleau 
31000 Toulouse  
Tél. : 05 61 14 65 50 
E-mai: musee.paul-dupuy@mairie-toulouse.fr.

sabato 10 marzo 2012

Gaston Fébus (1331-1391)

Gaston Fébus (1331-1391)
Prince Soleil
Armas, amors e cassa

17 mars - 17 juin 2012
Cette exposition est le deuxième volet d’un projet entrepris en collaboration avec le musée de Cluny et la Bibliothèque nationale de France pour évoquer une importante figure médiévale: Gaston III, né en 1331, comte de Foix et seigneur de Béarn en 1343, mort en août 1391. Un riche ensemble de manuscrits, objets d’art, sculptures, tissus et documents d’archives reflète le luxe et le raffinement de cette cour princière de réputation européenne, aux marges du royaume des premiers Valois.
Sous les manières courtoises de Gaston, autoproclamé Fébus (le dieu du Soleil en graphie occitane), habile connaisseur en fait d’armes, d’amours et de chasse («armas, amors e cassa», selon son fidèle troubadour, Peyre de Rius) se profile un visage plus obscur. Son contemporain Jean Froissart le juge «moult ymaginatif». Très émancipé des tutelles temporelles et spirituelles de son temps, il agit d’une main de fer et se révèle capable de tragiques débordements.
L’exposition met en lumière cette personnalité singulière, en insistant tout particulièrement sur le succès de son Livre de la chasse, dont la rédaction fut entreprise le 1er mai 1387, et sur les belles éditions manuscrites illustrées qui l’ont rendu célèbre.