Munkhbat, artiste mongol contemporain se situe dans le droit fil de la tradition héritée du Moyen Age.
Il
s’y rattache par les thèmes traités: l’omniprésence des chevaux dans
la steppe mongole, la vie des princes et princesses, les grandes chasses
à cheval, le jeu de polo, mais aussi par le procédé pictural inspiré de
la Chine antique, celui du dessin à l’encre de Chine. Seule concession
faite par lui à la modernité, l’adjonction, à l’intérieur des contours
dessinés à l’encre de Chine, d’aplats de couleur réalisés à la gouache,
ce qui rend les tableaux plus vivants et plus lumineux sans altérer la
sobriété de l’ensemble.
Authentifiant ses toiles d’une
élégante signature, en caractères "oulghours", l’artiste se revendique
de la tradition et nous permet de rêver au passé mythique de la Mongolie
des temps anciens.
Durant sept siècles et jusqu’au siècle dernier, la Mongolie tantôt domina la Chine, tantôt fut dominée par elle, chacun des deux pays gardant ses différences, aussi bien ethniques que linguistiques et culturelles. Mais l’art pictural de la calligraphie et du dessin à l’encre de Chine fut l’un des traits caractéristiques de ces deux peuples.
Munkhbat est, à l’époque contemporaine, l’un des héritiers de cette tradition séculaire. Ce n’est un peintre de la nature. Seuls l’intéressent les humains et les chevaux. Il les représente presque toujours en mouvement, mais en souplesse, sans précipitation, comme s’ils participaient à une sorte de ballet. Ses tableaux évoquent la liberté sauvage des chevaux dans les steppes, les jeux musicaux des élites, la maîtrise des techniques de la chasse, la joie du jeu de polo. Les maîtres-mots qui pourraient servir à caractériser l’œuvre picturale de Munkhbat sont: harmonie, douceur, lumière, joie.
L’artiste a reçu le soutien de l’association culturelle ORIENT EXPOS qui lui a permis d’exposer et qui, par la suite, a fait don au musée des Arts asiatiques, des tableaux présentés aujourd’hui.
Durant sept siècles et jusqu’au siècle dernier, la Mongolie tantôt domina la Chine, tantôt fut dominée par elle, chacun des deux pays gardant ses différences, aussi bien ethniques que linguistiques et culturelles. Mais l’art pictural de la calligraphie et du dessin à l’encre de Chine fut l’un des traits caractéristiques de ces deux peuples.
Munkhbat est, à l’époque contemporaine, l’un des héritiers de cette tradition séculaire. Ce n’est un peintre de la nature. Seuls l’intéressent les humains et les chevaux. Il les représente presque toujours en mouvement, mais en souplesse, sans précipitation, comme s’ils participaient à une sorte de ballet. Ses tableaux évoquent la liberté sauvage des chevaux dans les steppes, les jeux musicaux des élites, la maîtrise des techniques de la chasse, la joie du jeu de polo. Les maîtres-mots qui pourraient servir à caractériser l’œuvre picturale de Munkhbat sont: harmonie, douceur, lumière, joie.
L’artiste a reçu le soutien de l’association culturelle ORIENT EXPOS qui lui a permis d’exposer et qui, par la suite, a fait don au musée des Arts asiatiques, des tableaux présentés aujourd’hui.
Exposition jusqu'à dimanche 24 juin 2018. Musée Départemental des Arts Asiatiques.