Table ronde internationale, 29 septembre 2011
Institut de recherche et d’histoire des textes
Salle Jeanne Vielliard
40 avenue d’Iéna, 75116 Paris
Table ronde internationale autour de la publication du 3e tome de la Clavis scriptorum latinorum Medii Aevi. Auctores Galliae, 735-987 (éd. Marie-Hélène Jullien, Brepols 2010) organisée par l’Institut de recherche et d’histoire des textes (CNRS – UPR 841) et l'Université Paris IV-Sorbonne, avec le soutien des Éditions Brepols.
Pour situer un auteur du haut Moyen Âge dans son contexte historique et identifier ses œuvres, l’historien et le philologue font appel à diverses ressources, qu’il leur faut soumettre à une critique approfondie:
- les textes et les manuscrits susceptibles d’avoir été utilisés par l’auteur, dont les écrits s’inscrivaient dans la tradition classique et patristique. Quel usage en a-t-il fait ?
- les témoignages littéraires sur l’auteur et sur ses œuvres. Quel crédit peut-on leur accorder, quand ils sont rédigés avec une intention particulière ou des années après les événements relatés ?
- les témoins manuscrits des textes médiévaux. Que nous apprennent-ils sur la composition de ces textes, sur la réception de leur auteur et celle de ses œuvres ?
Dans le cadre de cette démarche historique, le recours aux manuscrits s’avère central. En confrontant la bibliothèque des auteurs médiévaux, les témoignages littéraires dont ils ont fait l’objet et la tradition manuscrite de leurs œuvres, l’historien et le philologue peuvent espérer mettre en évidence certains éléments méconnus de leur biographie, de leur méthode de travail, de la transmission et de la réception de leurs écrits.
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